De plus en plus, les gens se tournent vers les méthodes ancestrales pratiquées par nos aïeux pour guérir les maladies. Ils ont trouvé en elles, tout ce que la médecine actuelle n’arrive pas à leur procurer à savoir un moyen de traitement doux, qui ne nuit pas au corps humain, et qui permet d’assurer des résultats sur le long terme.

La médecine prophétique compte parmi ces pratiques qui sont très appréciées par une grande majorité de la société, pour ses nombreux bienfaits à la fois physiques et psychologiques. Dans l’article d’aujourd’hui, nous allons traiter un point fondamental de ce type de médecine qui n’est autre que la hijama. Et nous allons par ailleurs, connaitre les risque de la hijama faite un praticien non formé.

La hijama peut-elle se pratiquer par n’importe qui ?
De nos jours, vu que la médecine alternative prend de plus en plus d’ampleur auprès de toutes les tranches de la société, de nombreuses personnes se mettent à proposer leurs services dans ce domaine. On remarque presque chaque jour, l’ouverture d’un nouveau cabinet ou la publication d’une nouvelle annonce qui concerne un nouveau soignant.

Etant donné que les médicaments qui se vendent en pharmacie font preuve d’une certaines toxicité, et de quelques effets secondaires qui peuvent avoir de lourdes conséquences sur l’être humain. La médecine douce se veut une médecine qui suit la nature du corps, et qui est à l’écoute de ses différents besoins, mais aussi de son mode de fonctionnement.

Ceci dit, cet engouement pour ce type de traitement n’est pas sans conséquences, et cette facilité de pratiquer des soins sans formation au préalable est vivement déconseillée. En effet, même s’il s’agit d’une thérapie qui n’exige pas des interventions lourdes telles que les opérations chirurgicales, la manipulation d’une partie ou de l’ensemble du corps humain, doit être réservée de façon exclusive aux professionnels de la santé, autrement dit, aux médecins, infirmiers, aides-soignants, sages-femmes…etc. Avec des variations de responsabilité bien-sûr.
La pratique de la hijama par un praticien non formé devrait être strictement interdite par la loi, même si l’on constate que cette infraction n’est pas pénalisée dans la plupart des cas.

Quels sont les risques de la hjama faite par un praticien non formé ?

Comme la hijama est un type de traitement qui vise principalement à améliorer la qualité du sang, le risque de problèmes de santé causés par une mauvaise exécution des actes n’est pas à banaliser. En particulier en ce qui concerne la hijama humide ouu l’écoulement sanguin est le principal élément qui la caractérise.

Dans ce cas, si une erreur venait à se produire, elle pourrait entrainer de graves effets et altérer de façon considérable la santé de l’être humain. Dans la liste suivante, nous allons citer et détailler certains de ces dangers qui sont en rapport avec une hijama faite par un praticien non formé. Ces dangers sont :


Problème de contaminations sanguines: Il est évident que dans le cas d’une hijama humide, la principale source d’inquiétude d’un patient reste le risque de maladies transmissibles par le sang, qui sont causées par l’utilisation de dispositifs non stérilisés et déjà pollués. Le VIH par exemple est un virus qui se transmet facilement par l’usage de lames, seringues et autres outils tranchants causant des plaies. Ce virus entraine l’apparition de la maladie du Sida qui cause la perte totale du système immunitaire.
Le risque d’hémorragies: Une perte trop importante de quantité de sang peut entrainer la perte de conscience de la personne. Ce risque peut être mortel si la personne n’est pas immédiatement transportée à l’hôpital le plus proche, pour arrêter les écoulements et subir une perfusion de sang.
Le risque de contusions : Une personne non formée sur les bonnes techniques de la hijama peut utiliser des ventouses qui sont trop petites, ou des flammes qui sont trop importantes. Ceci entraine une succion violente, qui aspire une surface de la peau et du muscle de façon brutale. Ceci est accompagné par le sentiment d’une douleur vive, qui se manifeste quelques minutes plus tard par l’apparition de plusieurs bleus et autres hématomes sur la peau. Ces signes indiquent que le sang a été aspiré de force.

Chez qui est-il recommandé de faire une hijama ?
La meilleure personne chez qui une séance de hijama est conseillée de faire, c’est chez un médecin. Car ce dernier est le mieux placer pour connaitre les différents signes d’un éventuel problème de santé, et repérer le malaise du patient au tout début de son apparition. Un médecin sait également comment agir pour que le patient ne ressente pas de douleurs au moment de procéder aux plaies, ou lors de la pose des ventouses.


Par ailleurs, un bilan général montrant l’état de santé actuel du patient est une étape louable, qui permet d’avoir une idée sur les capacités de son corps à supporter ou non une séance de hijama. Ce bilan se fait par une prise de sang chez un hématologue, qui va ensuite établir un compte-rendu détaillé de la qualité de son sang, ainsi que de ces différentes composantes.


La hijama, bien qu’elle ait des effets positifs sur l’organisme, ne doit pas faire l’objet d’une routine habituelle. Elle doit être une pratique occasionnelle faite en nombre raisonnable. Une fois tous les trois mois minimum permet de tirer les meilleurs avantages de cette thérapie ancestrale, sans pour autant provoquer des soucis chez le patient.


Conclusion :
Partout dans le monde, la hijama est devenue un moyen thérapeutique des plus appréciés et des plus recommandés. Les sportifs de haut niveau, les stars de cinéma et de la musique, ainsi que les personnalités politiques la pratiquent très souvent, même si le nom diffère d’une région à une autre. La hijama permet un recyclage du sang et une élimination de tous les résidus et les toxines qui s’y trouvent. Ce qui permet d’avoir un corps en pleine forme, mais aussi une santé mentale dépourvue d’anxiété et de stress.


Source :
Sante.journaldesfemmes.com
hijamacuppingnantes.com
 

Laisser une réponse