De nos jours, le retour à la médecine douce est devenu une pratique de plus en plus courante, car cette dernière a prouvé son efficacité dans le traitement et la guérison de nombreuses maladies rares, voir carrément incurables, et ce sans le moindre effet secondaire négatif.
Cette médecine appelée également la médecine alternative est scindée en plusieurs catégories, avec des outils et des méthodes travails différentes les unes des autres. Dans l’article d’aujourd’hui, nous allons nous pencher sur l’une des disciplines les plus célèbres de cette thérapie dite douce, qui s’appelle le hijama, et nous allons également établir la différence entre la hijama sèche et humide.
Quelle est l’origine de la hijama ?
Tout d’abord, avant de plonger dans l’histoire de la hijama, il convient de la définir et de comprendre son principe. Ce terme est en réalité une traduction littérale d’un mot arabe qui s’appelle hijama, et qui signifie un traitement consistant à purifier le corps humain des toxines qu’il y a à l’intérieur, par le biais d’une purification du sang. Cette thérapie trouve ses origines dans les profondeurs de l’histoire.
En effet, on ne sait pas vraiment à quelle période elle remonte. Quelques historiens estiment que les égyptiens de l’antiquité avaient l’habitude de faire cette pratique, en particulier pour le pharaon afin qu’il puisse avoir une meilleure santé et donc une plus grande espérance de vie. D’autres hypothèses stipulent que c’est en Chine que cette thérapie a vu le jour, au même titre que l’acupuncture, ou encore le massage Tui Na.
Dans la religion musulmane, la pratique de la hijama s’est faite au temps du prophète Mohamed. Elle est même très recommandée étant donné qu’elle permet d’éradiquer certaines maladies, et de préserver le corps humain en bon état en général.
Nous pouvons donc dire que la hijama est aussi ancienne que le reste des thérapies douces. Elle ne nécessite pas des moyens performants ni sophistiqués, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreuses personnes n’hésitent pas à la faire de façon périodique.
Quelle est la différence entre la hijama humide et sèche ?
Définition de la hijama humide :
Comme son nom l’indique, la hijama humide a pour but de drainer un liquide, dans le cas de l’Homme, il s’agit d’une méthode qui permet de drainer le sang pollué et de l’extraire en dehors du corps humain. Ceci se fait à travers un nombre de ventouses en verre de préférence qui sont posée à même la peau pour qu’elle puisse aspirer le sang.
En premier lieu, le thérapeute va exercer sur le patient quelques plaies superficielles pour provoquer un écoulement du sang, ensuite une bougie ou une flamme mise dans une surface isolante est posée sur cette partie à couvrir. Enfin, la ventouse est posée au dessus de la flamme, une fois que l’oxygène à l’intèrieur est complètement consommé. Le feu va s’éteindre et le travail d’aspiration va commencer.
En fonction des cas, la durée de cette pose est estimée. En moyenne il faut compter entre 3 et 5 minutes maximum avant d’enlever la ventouse à nouveau. Le but de cette thérapie est de se débarrasser uniquement du sang malsain, sans pour autant provoquer un quelconque malaise chez le patient.
Cette hijama est la plus conseillée, parce qu’elle permet au sang de se régénérer complètement et de retrouver sa vitalité. Elle permet également de soulager les différentes douleurs musculaires et articulaires, dues aux chocs, aux accidents et autres blessures. La hijama humide est également idéale pour retrouver un équilibre énergétique et se débarrasser des ondes négatives.
Définition de la hijama sèche :
La hijama sèche est la seconde variété de hijama, qui elle, contrairement à la première n’entraine pas un écoulement de sang vers l’extérieur, c’est pour cela aussi qu’elle est appelée ainsi. Cette dernière draine le sang à l’intérieur uniquement, sans provoquer de légères lésions. Cette hijama est recommandée pour les enfants qui ne peuvent supporter l’intensité et les effets de la première variété, car ils risquent de subir un choc vagal, ou de faire une hypovolémie. Pour les personnes qui souffrent d’anémie et de problèmes de tension basse, la hijama sèche leur est destinée.
Comme pour la première, cette seconde variété se pratique également avec une ventouse en verre et une flamme. Sauf que dans ce cas, on va poser directement le support de la flamme sur la peau et ensuite mettre la ventouse. Contrairement à la première thérapie, la durée de la pose est bien plus important, et peut aller jusqu’à 30 minutes. Mais en général, il est préférable de la pratiquer sur une durée de 10 minutes dans le but d’éviter toute déconvenue.
Les principales zones du corps humains qui sont concernées par la hijama sont le dos et les épaules. Mais on peut mettre les ventouses dans d’autres endroits comme les cuisses par exemple, s’il y a des douleurs à ce niveau là.
Quels sont les conseils à suivre avant de faire une hijama ?
Pour une première séance, il est conseillé d’augmenter le nombre de ventouse de façon graduelle. Il est donc déconseillé de mettre directement plusieurs ventouses à la fois, en particulier pour la hijama humide, car ceci pourrait causer un sentiment de vertige et de malaise rapide chez la personne. En moyenne un nombre de 6 ventouses est convenable pour bénéficier de tous les avantages de ce traitement.
Une personne peut pratiquer la hijama plusieurs fois par un. Pour les hommes ce nombre est plus important car le sang se régénère chez eux plus rapidement que chez les femmes. Toutefois, il ne faut pas subir cette légère intervention chaque mois par exemple. Un espacement de 3 mois entre chaque séance serait alors idéal.
Enfin, si vous tenez à préserver une bonne santé sur le long terme, et à garantir une jeunesse de vos organes sans avoir recours à la médecine actuelle, qui peut paraitre agressive pour le corps humain. La hijama est une excellente alternative pour profiter pleinement de votre bonne forme, et préserver un excellent état psychologique.
Sources :
hijamacuppingnantes.com
ajib.fr